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Spécialiste du parquet, notre équipe est en mesure de poser tout type de parquet et d’appliquer différentes techniques afin que vous obteniez le résultat de vos rêves.
Contrairement aux autres revêtements de sol le parquet se définit par son mode de pose. Il existe trois modes de pose : pose de parquet collé, pose de parquet cloué et pose de parquet flottant. Il faut aussi tenir de compte de certaines contraintes ; la chape, le support, les conditions d'utilisation du lieu mais aussi du type de parquet choisi.
Le bois est un matériau naturel imprévisible qui vit, bouge, se lève et qui est doté d'une force phénoménale. Par sa nature végétale et par sa structure le parquet est très sensible à l'atmosphère ambiante. Le parquet peut se gonfler, se dilater au point de se décoller suite à un sinistre. C’est pour cela qu'il existe des règles concernant les supports. La préparation du support est capitale : il faut s'assurer que le support est apte à recevoir du parquet et ne présente aucun risque de remontée d'humidité par le sol.
- Le support doit être SEC et sa teneur en eau ne pas dépasser 3% pour un support à base de ciment. Pour les chapes de ciment le séchage doit être de 2 semaines par centimètre d'épaisseur. En période humide on augmentera ce temps de 50%.
- Le support doit être SAIN pour éviter des reprises d'humidité néfastes à la stabilité du parquet et à la tenue de la colle.
- Le support doit être SOLIDE pour résister aux contraintes de poinçonnement et de cisaillement transmises par les variations hygrométriques du parquet collé. Il en va de même des lambourdes supports au parquet cloué, elles doivent être stables pour éviter au parquet de grincer
- Le support ciment doit avoir une POROSITE normale (une porosité excessive est nuisible). Il doit être PROPRE, pas de poussière ou de traces de plâtres au moment du collage du parquet. Et il doit être PLAN : une planéité insuffisant de la chape peut entrainer un ponçage excessif qui nuira à a longévité du parquet.
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Le respect du joint périphérique est d'une importance primordiale car il faut éviter tout élément de construction qui pourrait empêcher la libre dilatation du bois. On doit créer un joint d'expansion sur tout le pourtour d'une pièce, y compris au pied des huisseries, tuyaux de chauffage, cheminées, escaliers. Le non respect du jeu périphérique risque de provoquer des gonflements lors des variations hygrométriques.
Par contre il n'y a pas de s'inquiéter des joints entre les lames, car les parquets qui sortent de l'usine sont conditionnés pour s'adapter à des intérieurs dont l'hygrométrie de l'air ambiante est entre 20% et 60% d'humidité. Si les conditions varient le bois bouge, créant ainsi des petits espaces entre les lames ce qui est normal.
L'isolation phonique est nécessaire et même obligatoire dans des logements collectifs. Pour cela on procédera à la pose d'une sous-couche. Au delà de l'isolation phonique la sous-couche peut se révéler très efficace pour le confort de la marche, et les remontées d'humidité.
Contre les remontées d'humidité on utilise un pare-vapeur de type film polyane ou feutre bitumé. Pour la pose flottante la sous-couche même de très faible épaisseur se révélera efficace pour limiter les bruits d'impacts et les irrégularités de planéité du support.
Les précautions à prendre avant la mise en œuvre du parquet sont :
- La température doit être de l'ordre de 20°C, mais pas moins de 15°C minimum avec une hygrométrie comprise entre 40 et 60% et jamais plus de 60% ni au moment de la pose ni après.
- Chaque pièce à parqueter doit être indépendante des autres pièces attenantes.
- Le parquet doit être le dernier travail à exécuter sur un chantier : les vitres doivent être en place, les travaux de plâtrages et de carrelage des pièces d'eau mitoyennes terminés. Les parquets massifs bruts, panneaux contrecollés non vernis se posent après la menuiserie et les travaux de carrelage mais avant la pose des tapisseries et papiers peints. Par contre les parquets vernis en usine se posent après le papier peint ou les tapisseries.
On pose des lames de parquet sur une ossature en bois (faux plancher ou lames déclassées), elles-mêmes posées sur une sous-couche isolante. C'est une pose traditionnelle sur lambourdes. Les lambourdes sont des pièces de bois scellées clouées sur solives ou collées sur une dalle en béton.
Ce type de pose garantit la stabilité du bois en l'isolant de la surface du sol mais déconseillée sur sols chauffants.
Les lames de parquet sont collées sur une dalle de béton, une chape de ciment ou un panneau aggloméré. La surface doit être propre, sèche et lissée. Dans le cas contraire, on corrige les défauts par un ragréage. Pour une meilleure isolation phonique on peut coller une sous-couche type liège sur le support. On peut coller du parquet massif de 23 mm, du parquet mosaïque et le parquet contrecollé.
Conseillée sur sol chauffant à condition de ne pas dépasser 26°C (le chauffage doit être mis en route 3 semaines avant et arrêté pendant la durée de la pose. L'humidité maximale de la chape ne doit pas dépasser 1,5%.
C'est une pose simple, le parquet n'est pas fixé au sol. Le support peut être un vieux parquet, une chape de ciment, une moquette ou un lino. Une sous-couche isolante est posée sur le support pour éviter les remontées d'humidité et les transmissions phoniques.
On peut poser ainsi les parquets contrecollés sous formes de panneaux, lames ou dalles ainsi que des sols stratifiés.
C'est le motif le plus fréquemment demandé. Mais les règles de mise en œuvre sont les mêmes pour tous les parquets. On détermine tout d'abord le sens de pose du parquet en fonction de l'entrée de la lumière dans les pièces. Les lames sont assemblées à rainures et languettes. C'est un parquet dont les travées sont toutes parallèles et selon la disposition des joints en bout de lames, on distingue :
- Pose de parquet à l'anglaise à coupes perdues : les lames sont de longueurs différentes et sont alternées en ordre dispersé. Elles sont clouées ou collées parallèlement les unes aux autres. Les joints en bout de lames sont décalés irrégulièrement.
- Pose de parquet à l'anglaise à coupe de pierre : les lames sont de la même longueur décalées d'une demi-lame et alternent toutes les deux travées. Les joints sont alignés.
Les lames sont de mêmes longueurs et sont assemblées en chevrons. Les bouts sont coupés d'onglet en général à 45° de façon à ce que les travées forment entre elles des angles droits. Les frises forment de zigzags en donnant au parquet l'effet d'avoir deux teintes.
Il existe aussi la pose de parquet en point de Hongrie "Retourné" en tout sens ou "Retourné milieu". La pose de parquet en "Epi" forme un dessin qui évoque la nervure d'une feuille est aussi une déclinaison du parquet Point de Hongrie.
Comme le pour le parquet Point de Hongrie toutes les lames sont rectangles et de même longueur mais les bouts coupés en équerre. Les frises sont assemblées en chevrons. Les lames posées ainsi forment une ligne brisée.
Ce motif vous permet des décors originaux, il est devenu avec le temps un parquet moderne voire de luxe
Le parquet utilisé est d'essence exotique comme la parquet teck.
Ce sont de grandes lames avec un joint noir contrastant sur la longueur qui apporte une étanchéité parfaite.
Ce sont des lames courtes posées les unes au-dessus des autres bordées par des lames droites. En jouant sur les essences et les teintes on donne l'effet d'une échelle posée au sol.
Utilisé dans des zones publiques à grand trafic (universités, musée, églises, salles polyvalente...), le parquet sur chant par son originalité est un parquet qui offre une grande stabilité et une épaisse couche d'usure ainsi qu'une très grande résistance.
Le parquet mosaïque est un parquet massif à coller constitué de lamelles de 8 mm d'épaisseur et se présente sous forme de carré de 120x120 mm
Le parquet planchette est constitué de lames à bord droit sans rainures ni languettes et sans chanfreins. Il est posé ici à bâtons rompus.